[The project]
[English below]
A la fin de mes trois années d'étude, dans le cadre de mon diplôme, j'ai écris un mémoire sur l'In-Game Photography. Y est rapidement abordé l'histoire du jeu vidéo, de ce qui fait la particularité du jeu vidéo et de pourquoi cet objet culturel est tellement merveilleux. Des points de convergences entre la photographie et les graphismes de jeu vidéo. Et évidemment, de pourquoi (et comment) l'In-Game Photography peut revendiquer sa propre légitimité.
Un extrait: "Les screenshots pensés comme des œuvres à part entière ont tous un point commun : l’interface traditionnelle du jeu vidéo (HUD) disparaît. C’est là que réside la différence fondamentale entre un screenshot et une simple capture d’écran publiée sur Steam. La disparition des HUD montre la volonté de vraiment créer une œuvre, une image qui serait capable de s’apprécier en dehors du jeu et de son public. On sort alors du jeu pour entrer dans l’œuvre. L’interface absente, la subjectivité propre de l’auteur peut alors entrer en compte. L’acte de retirer les interfaces au jeu vidéo lui retire ce qui est, en fait, son principal signe distinctif. Cette façon de faire montre que le jeu vidéo n’est plus là en tant qu’activité vidéo-ludique, il devient seulement un moyen, un terrain. Son histoire et ses personnages deviennent secondaires. Le jeu vidéo est alors pensé uniquement dans le but de faire des screenshots. Et le joueur, qui n’en est plus un, devient alors un video game photographer, un photographe du jeu vidéo, dans le jeu vidéo."
A la fin de mes trois années d'étude, dans le cadre de mon diplôme, j'ai écris un mémoire sur l'In-Game Photography. Y est rapidement abordé l'histoire du jeu vidéo, de ce qui fait la particularité du jeu vidéo et de pourquoi cet objet culturel est tellement merveilleux. Des points de convergences entre la photographie et les graphismes de jeu vidéo. Et évidemment, de pourquoi (et comment) l'In-Game Photography peut revendiquer sa propre légitimité.
Un extrait: "Les screenshots pensés comme des œuvres à part entière ont tous un point commun : l’interface traditionnelle du jeu vidéo (HUD) disparaît. C’est là que réside la différence fondamentale entre un screenshot et une simple capture d’écran publiée sur Steam. La disparition des HUD montre la volonté de vraiment créer une œuvre, une image qui serait capable de s’apprécier en dehors du jeu et de son public. On sort alors du jeu pour entrer dans l’œuvre. L’interface absente, la subjectivité propre de l’auteur peut alors entrer en compte. L’acte de retirer les interfaces au jeu vidéo lui retire ce qui est, en fait, son principal signe distinctif. Cette façon de faire montre que le jeu vidéo n’est plus là en tant qu’activité vidéo-ludique, il devient seulement un moyen, un terrain. Son histoire et ses personnages deviennent secondaires. Le jeu vidéo est alors pensé uniquement dans le but de faire des screenshots. Et le joueur, qui n’en est plus un, devient alors un video game photographer, un photographe du jeu vidéo, dans le jeu vidéo."
At the end
of my three years of studies, I wrote an essay about In-Game
Photography. I speak about video games history (quickly), what is video game
particularity and why it is a such wonderful cultural object. About
the
point of convergence between photography and video game graphics. And of
course about why (and how) the In-Game Photography can claim its own legitimacy.
An extract:
“Screenshots as a whole work all have a common point: the traditional interface
(HUD) disappears. Here is the fundamental difference between an in-game
photograph and a simple screenshot published on Steam. The HUD disappearance
show us the will of creating a work, an image which could be appreciate outside
the video game and its public. We leave the game and enter into the work. The
interface gone, the own author subjectivity weighs. The action of taking back
the video game interfaces takes it away its main feature. This way proves video
game is not there as a video pastime, it is becoming only a means. Its history
and characters are lesser. The video game is only here to make in-game
photograph. And the gamer, who is not one anymore, becomes a video game photographer,
a photographer in the video game.”
You can read the whole essay here (only in French)